Un goût de déjà vu ...

De nouveau, MW Sport est de retour à la Clayette, au cœur du pays Brionnais, pour y disputer le rallye du même nom. Cela fait un an que Vincent a squatté le baquet de droite, ce qui fait un peu l’anniversaire pour le duo !

Le millésime 2012 du Brionnais est marqué par le retour de la spéciale de Dyo, qui avait marqué son temps grâce à s   a célèbre bosse. La prudence étant de mises depuis quelques années, les organisateurs ont tracé un petit détour qui empêchera les plus téméraires d’avaler la bosse à fond (si si, il y en a qui en sont capables !!)

La 1^ère spéciale (Baudemont) bien connue maintenant, voit son tracé inchangé. Des routes étroites entre les maisons ou les arbres avec un revêtement dégradé, et une arrivée très rapide à l’entrée de la forêt de Saint Symphorien des Bois.

Pour l’équipe, après le résultat des Gueules noires, c’est avec un peu de sérénité (une fois n’est pas coutume) que nous attaquons ce rallye. Comme souvent, il fait chaud et il va falloir compter là-dessus pour les plaques de goudron fondu !



Connaitre le tracé de la 1^ère ES, c’est pouvoir attaquer d’entrée de jeu. Au final, 4’46’’3, 13° temps scratch, pas mal mais déjà 4° temps de classe et 6 de groupe. Dans la classe 14, c’est Patrice Bonnefond avec la maxi CC qui colle au train de régis Martin, et derrière lui Mickaël Jomard qui avionne avec sa 205 GTi (malgré une frayeur à la sortie de la 1^ère assistance)



Départ de l’ES 2. Sur la ligne, le directeur de course me fait une petite remarque, justifiée certes, mais qui me déconcentre. Walter me dit de ne pas m’énerver, mais c’est trop tard. Résultat, je n’ai pas réussi à être dans la cadence tout au long de la spéciale. Au final, on avale les 5.8 km en 3’55’’6, 11° temps de la spéciale et 10° au général. Au vu de ma prestation dans la 2, il y a de la marge de progression. A suivre.

Regroupement, reclassement et assistance. Rien à signaler de particulier, on désaltère l’auto ainsi que l’équipage comme dirait Coluche, et on embraye sur l’ES3. Quand on voit le classement, on se dit qu’il y a moyen de faire quelque chose au général, au moins rester dans les 10 !



Départ de la 3, tout est bien rodé et ça déroule pas mal jusqu’à l’épingle en bas de Baudemont, où après un survirage un peu trop prononcé, l’avant droit vient taper une pierre cachée dans le talus. Croyant avoir crevé, Walter lève le pied. Mais c’est en fait le berceau qui est tordu, et la roue qui frotte dans le passage de roue. Décision est donc prise d’abandonner et de rentrer directement à l’assistance.

Une fois de plus, c’est après l’ES3 que nous abandonnons déçus car nous étions bien placés et nous aurions aimé concrétiser le résultat des Gueules noires.

Il nous reste peu de temps avant la côte chalonnaise et il y a du travail !